Otages Nigeria : « Au nom de quoi peuvent se justifier les assassinats de deux sages-femmes ? »
Dernière mise à jour : 25 févr.
POINT DE VUE
Pour la directrice Afrique du CICR, les meurtres de deux de ses employées au Nigeria rappellent le devoir de respecter le droit humanitaire international.

Par Patricia Danzi . LE MONDE Le 23.10.2018
Hauwa Mohammed Liman, 24 ans, sage-femme, travaillait dans un hôpital soutenu par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) lorsqu’elle a été enlevée le 1er mars à Rann, dans l’Etat de Borno, au nord-est du Nigeria, affecté depuis des années par un féroce conflit armé. Elle a été tuée par ses ravisseurs le 15 octobre.
Un mois auparavant, le 16 septembre, Saifura Hussaini Ahmed Khorsa, 25 ans, elle aussi sage-femme du CICR, enlevée avec Hauwa, était assassinée dans les mêmes conditions et par le même groupe de l’Etat Islamique pour l’Afrique de l’Ouest.
Ces actes suscitent horreur, dégoût, indignation, désespoir et pour finir ces crimes constituent un nouveau coup très dur contre l’humanitaire et celles et ceux qui tentent de porter secours et assistance dans les zones de conflit.
Leur travail consistait à donner la vie !
Personnellement, en tant que directrice du CICR pour l’Afrique, je comprends les tensions qui existent entre différents systèmes de croyance. (...)
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