Pour en finir avec la loi du silence sur les kidnappings de travailleurs humanitaires
Article publié en 2019 par l'ONG MSF
Refusant de répondre aux questions des journalistes sur les affaires passées ou en cours, les organisations humanitaires tendent également à maintenir leur propre personnel dans l’ignorance 2. A défaut de connaître personnellement des cadres impliqués dans la gestion des kidnappings, les travailleurs humanitaires doivent s’en tenir à la version publique de leur organisation (« No Comment ») et aux informations plus ou moins crédibles qui finissent par apparaître dans la presse, évoquant parfois les conditions de détention abominables des otages et le versement de contreparties à des réseaux criminels et politiques 3. Au final, les informations essentielles concernant les affaires d’enlèvement restent le monopole des réseaux politico-criminels qui les organisent, des cellules de crises qui les gèrent au sein des organisations humanitaires, des compagnies de sécurité privées qui les conseillent et des services de renseignement qui les observent.
Or l’ignorance dans laquelle sont tenus le public et les travailleurs humanitaires à propos des enlèvements est loin d’être toujours justifiée. Dans bien des cas, le secret constitue un handicap pour la résolution des affaires en cours comme pour la prévention et la gestion des affaires futures. (...)
Lire la suite de l'article sur le site de MSF
Fabrice Weissman,
Pour en finir avec la loi du silence sur les kidnappings de travailleurs humanitaires, 22 novembre 2019,
LIRE L'ARTICLE ORIGINAL EN ANGLAIS ICI. (Date de publication : mai 2019) -
Journal of Humanitarian Affairs