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Une pétition en faveur de la libération de Soeur Gloria Narvaez, otage au Mali depuis le 07/02/17

Dernière mise à jour : 25 févr.


LE TEXTE DE LA PETITION EN LIGNE :



NOUS DEMANDONS LA LIBÉRATION DE SŒUR GLORIA CÉCILIA !


Le 7 février, Sœur Gloria Cécilia Narváez Argoti a été enlevée au Mali, dans notre Congrégation franciscaine de Marie Immaculée, dans le village de Karangasso, près de Koutiala, à environ 400 kilomètres à l'est de Bamako. Sœur Gloria Cecilia Narváez Argoti a été privée de sa liberté contre sa volonté. Et bien qu'on nous ait dit qu'elle serait libérée dans deux jours, nous attendons toujours. Sa famille et sa Congrégation ont besoin d'elle. Sans notre Sœur Gloria, les œuvres de la communauté à Karangasso, au Mali, sont paralysées : soin des orphelins; enseigner aux femmes adultes à lire et à écrire ; dispenser les premiers soins ; aider les femmes.



La Congrégation des Sœurs Franciscaines de Marie Immaculée ne comprend pas l'enlèvement de sœur Gloria Cécilia Narváez Argoti, et demande sa libération rapide. La supérieure, Sœur Noémie Quesada, a déclaré ceci : «C’est une femme très engagée, une éducatrice qui sait quels sont les besoins des gens» (...) Nous demandons aux chrétiens de prier pour sa libération et pour celle de tant d'autres chrétiens détenus dans l'Est du Mali».

À l'heure actuelle, aucun groupe ni organisation n'a revendiqué la responsabilité de l'enlèvement.


Vous trouverez ci-dessous le témoignage de sœur Claudia Natalia Vera Espinosa, franciscaine de Marie Immaculée également stationnée à la mission de Karangasso (Mali).


« À environ 21h30, Sœur Gloria Cécilia, Sœur Sofia et moi-même nous sommes réunies dans la salle de récréation du couvent. Pendant ce temps, Sœur Adélaïde était dans la chapelle. Quand nous avons entendu les chiens aboyer dans le couloir, je suis allée voir ce qui se passait. Quatre hommes, vêtus de vêtements civils, apparurent. Trois d'entre eux étaient jeunes et portaient des fusils. Le quatrième, la cinquantaine, était armé d'une machette. Le dernier conduisait le groupe, et les chiens voulaient l'attaquer. Mais, il se défendait à la machette contre l’un des chiens. J'ai alors crié : "S'il vous plaît ne nous faites rien !". Les hommes m'ont ramené dans la pièce et m'ont dit de m'asseoir. Juste à ce moment, j'ai entendu une porte claquer. Sœur Sofia avait réussi à s'enfermer dans sa chambre avec une clef. Et, alors que les hommes tentaient d’enfoncer sa porte, elle s’est réfugiée sous le lit en demandant de l'aide. Peu après, j'ai entendu le cri de Sœur Gloria Cécilia. Les hommes l'ont arrêtée et forcée à rentrer dans la pièce. Elle s’est assise et les a prié de ne rien faire aux sœurs en leur déclarant qu’elles s’occupaient des enfants orphelins, qu’elles étaient des missionnaires colombiennes et qu’elles n’avaient pas d’argent. Les hommes ont déclaré qu'ils étaient djihadistes, bien que personne n'ait encore revendiqué la responsabilité de l'enlèvement. C’est alors que le dialogue suivant s’est instauré entre le leader djihadiste et sœur Gloria Cecilia :


- Le djihadiste : au moins l’une d’entre vous viendra avec moi.

- Sœur Gloria Cécilia : moi. Je suis l'aînée.

- Le djihadiste : et qui est la chef ou la supérieure ?

- Sœur Gloria Cécilia : c’est moi.

- Le djihadiste : combien vous payez pour sa liberté (Il faisait référence à moi, déclare sœur Claudia) ?

Après un silence tendu, l'homme a ordonné à l'un des autres hommes armés d'accompagner Sœur Gloria Cécilia et de récupérer son passeport. Elle est revenue, quelques instants plus tard, avec son portefeuille.

- Le djihadiste: donne-moi l’argent

- Sœur Gloria Cécilia : je n'ai que ce qui est dans le portefeuille (30.000 francs CFA, [environ 43 euros])

- Le djihadiste : et où est le coffre-fort ?

- Sœur Gloria Cécilia : nous n’avons pas d’argent.

Puis, le même homme m'a alors ordonné d'aller chercher mon passeport à mon tour. Un autre homme armé m'a escortée dans ma chambre. J'ai pris le portefeuille avec mes documents (passeport, carte de citoyenneté colombienne, carte de vaccination, etc.) et suis retournée à la salle de loisirs. Après m’avoir retiré mes papiers, ils m'ont emmené dans une autre pièce et j'ai été surveillée par un homme armé. De la pièce où j’étais, j'entendais un homme demander à Sœur Gloria Cécilia les clés de la voiture. Puis, j'ai entendu la voiture sortir du garage. À ce moment, l'homme qui donnait les ordres est venu à moi et m'a dit de rester dans cette pièce pendant au moins trois heures. Ils m'ont enfermée. De la chambre, j'ai entendu un grand coup, comme s'ils avaient enfoncé la porte de l'entrée de la maison. Puis, j'ai entendu des cris, mais je n'ai pas compris ce qu'ils disaient. Quand on m’a délivrée de la pièce où j’étais enfermée, Sœur Gloria Cécilia avait disparu".


Depuis, les sœurs sont sans nouvelle et l'évêque leur a trouvé un nouveau lieu de vie par peur que les djihadistes ne reviennent. Mais en attendant, toutes les activités du couvent ont cessé et le couvent est sans nouvelle de Sœur Gloria Cécilia.



Plus d'informations :

http://fr.aleteia.org/2017/02/09/forte-inquietude-pour-une-religieuse-ki...

http://maliactu.net/mali-une-religieuse-colombienne-enlevee-par-des-homm...

http://fr.radiovaticana.va/news/2017/02/08/une_religieuse_colombienne_en...

http://www.parismatch.com/Actu/International/Mali-une-religieuse-colombi...

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